CRÉATIONS
Réalisations, collaborations et contributionsMARCHES ARTISTIQUES - PERFORMANCES - LIVES
TRANSHUMANCE VERS 2042
Marches artistiques et spectacles itinérants
Collectif Fusées
2024 - PNR du Quercy, Lot et Tarn-et-Garonne
Marches artistiques et spectacles itinérants
Collectif Fusées
2024 - PNR du Quercy, Lot et Tarn-et-Garonne

CRÉATION DOCUMENTAIRE - SONORE - FILMIQUE
CRÉATIONS MUSICALES - COMPOSITIONS - FIELD RECORDING
INSTALLATIONS SONORES - EXPOSITIONS
FORÊT MÉTROPOLITAINE
Œuvre photographique et sonore intégrée au Fonds National d’Art Contemporain Commande photographique nationale des Regards du Grand Paris #4, CNAP et Ateliers Médicis,
2020-2021 - Forêt de Pierrelaye-Bessancourt (95)
Œuvre photographique et sonore intégrée au Fonds National d’Art Contemporain Commande photographique nationale des Regards du Grand Paris #4, CNAP et Ateliers Médicis,
2020-2021 - Forêt de Pierrelaye-Bessancourt (95)

Transhumance vers 2042
Marche artistique dans les Causses du Quercy, Lot9 au 18 mai 2024
De retour de la tranhumance vers 2042, où de Gintrac à Caylus, nous
avons parcouru 150 km en 10 jours de marche, du 9 au 18 mai, à la
rencontre de personnes portant des initiatives inspirantes, pour
explorer les grandes thématiques qui seront abordées par le Parc naturel
Régional des Causses du Quercy dans sa
prochaine Charte. Comme un voyage dans le temps et l’espace
pour imaginer le futur tel que nous souhaitons le voir advenir..
Tout au long de cette traversée, nous, le collectif artistique Fusées, et notre caravane 42, ont accompagné les randonneurs en leur proposant des temps artistiques et poétiques qui décalent le regard, et en collectant écrits, témoignages et croquis … créant petit à petit une œuvre collective qui garde la mémoire de cette expérience.
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Tout au long de cette traversée, nous, le collectif artistique Fusées, et notre caravane 42, ont accompagné les randonneurs en leur proposant des temps artistiques et poétiques qui décalent le regard, et en collectant écrits, témoignages et croquis … créant petit à petit une œuvre collective qui garde la mémoire de cette expérience.








CHOEUR COEUR
Performance musicale - live électronique
Post-Diplôme Arts et créations sonores
ENSA de Bourges / Antre-peaux
2021-2022 - Bourges
Performance musicale - live électronique
Post-Diplôme Arts et créations sonores
ENSA de Bourges / Antre-peaux
2021-2022 - Bourges
“Zone d'expression libre du coeur
Se sentir vivant, vivant parmi vous,
Se sentir vibrant, vibrant parmi vous,
Ressentir ce qu'il y a à l'intérieur,
Tachycardie du quotidien, arythmie diligente,
Coup de coeur, prendre à coeur, pincement.., gaieté..
Si le coeur vous en dit.
Coeur s'emballe, mort imminente.”
Texte déclamé au talkie-walkie pendant la performance, repris dans un système de feedback.

Performance Choeur coeur utilisant le premier prototype du dispositif de biofeedback,
28 avril 2022, Sound’s Good Festival, galerie Le Coin, Bourges.
Le biofeedback désigne au départ une discipline thérapeutique qui étudie les interactions entre le corps et l'esprit, et qui permet d'avoir un retour d'information sur une fonction biologique de notre corps, normalement inconsciente, pour agir dessus ou la contrôler. Appliqué au champ de la musique, le principe du biofeedback est d'utiliser des données biologiques du corps comme base du langage musical.
Pendant longtemps, la question du corps n'a pas été centrale dans mon travail personnel, mon propre corps étant toujours effacé derrière le micro ou la caméra dans mes expériences documentaires, et mes compositions electroacoustiques étant souvent fabriquées en studio ou sur ordinateur, rendant le corps et le geste presque absents du processus de diffusion.
Avec le post-diplôme en 2021 et 2022, je reprends tout d'abord possession du geste musical, le goût live et de l'instant présent : j'investis et j'expérimente du nouveau matériel, et je me produis régulièrement en live, seul ou à plusieurs, sur la station Radio Radio (ENSA de Bourges) ou lors d'évènements plus informels (sieste sonore). Et très vite réapparait la question du corps et de son expressivité. Que faire de ce corps, qui n'est pas toujours très ancré, et qui cherche souvent sa place dans l'espace ? Comment ce corps répond-il aux émotions, aux signaux des autres vivants et du reste du monde ?
Pendant longtemps, la question du corps n'a pas été centrale dans mon travail personnel, mon propre corps étant toujours effacé derrière le micro ou la caméra dans mes expériences documentaires, et mes compositions electroacoustiques étant souvent fabriquées en studio ou sur ordinateur, rendant le corps et le geste presque absents du processus de diffusion.
Avec le post-diplôme en 2021 et 2022, je reprends tout d'abord possession du geste musical, le goût live et de l'instant présent : j'investis et j'expérimente du nouveau matériel, et je me produis régulièrement en live, seul ou à plusieurs, sur la station Radio Radio (ENSA de Bourges) ou lors d'évènements plus informels (sieste sonore). Et très vite réapparait la question du corps et de son expressivité. Que faire de ce corps, qui n'est pas toujours très ancré, et qui cherche souvent sa place dans l'espace ? Comment ce corps répond-il aux émotions, aux signaux des autres vivants et du reste du monde ?
J'axe alors mes expérimentations musicales sur la récupération des signaux du corps : tout d'abord, les signaux audibles et physiques - respirations, souffles, battements du coeur captés avec un stéthoscope amplifié - puis les signaux electriques - larsens electromagnétiques qui passent à travers le corps. Et très vite, je m'intéresse aux dispositifs d'electrocardiogramme, qui captent les signaux electriques des battements du coeur grâce à des électrodes. Vient alors l'idée de transformer ces signaux en données de contrôle d'informatique musical, permettant de contrôler en temps réel des instruments électroniques.
A l'aide de l'artiste Cinna Peyghamy, qui mobilise ses compétences de RIM (Réalisateur en Informatique Musical), nous développons en quelques mois un premier prototype de module de biofeedback ECG / controleur MIDI, portatif et autonome en batterie, qui, relié à des instruments électroniques, permet d'en contrôler différents paramètres : hauteur de note, mode aléatoire, mode diviseur (2, 3, 4), choix du canal midi. Sur les bases du rythme cardiaque, on peut alors orchestrer une véritable polyphonie de synthétiseur, à la fois rythmique et mélodique.
Les premiers essais nous démontrent tout l'intérêt du projet : les signaux du coeur imposent un tempo, régulier sans l'être tout à fait, qui, associé à un geste physique, évolue aux grés des variations du rythme cardiaque, et donne une dimension organique à la musique ainsi générée.
J'imagine alors des scénarios de performance musicale, mettant en scène des exercices physiques, faisant accélérer le rythme cardiaque, puis le faisant ralentir, tout en ayant la possibilité de controler différents paramètres musicaux sur une boite à rythme et sur une chaîne de synthétiseurs.

Avec le premier prototype ainsi conçu, je réalise une première performance le 28 avril 2022 dans la galerie Le coin à Bourges, dans le cadre du Sound's good festival et la semaine du son. Puis nous faisons évoluer le dispositif et Cinna Peyghamy conçoit un second prototype que j'utilise lors d'une soirée de concert sur la scène du Nadir à l'Antre Peaux le 30 septembre 2022, dans le cadre de Punkte Final.e, évènement de cloture du post-diplôme.


En haut, affiche de l'évènement, en dessous et à côté, live Choeur coeur sur la scène du Nadir, et en bas, performance Circades dans le bar du Nadir, avec le second prototype du dispositif de biofeedback. 30 septembre 2022, PUNKTE FINAL.E, Antre Peaux, Bourges.
Entre ces deux performances publiques, j'ai également pu faire évoluer mon personnage scénique, allant de représentations burlesques à un personnage plus sérieux et une trame plus écrite, mettant en scène la chorégraphie d'un parcours de vie, de la naissance à la mort, et différents rapports au corps : des scènes brusques et agitées entrainant une accélération du rythme cardiaque sur une musique technoïde, à des scènes douces et apaisées, le ralentissant.
D'un point de vue plus personnel, ce projet me permet un véritable recentrement sur la question du corps, du bien-être, de l'ancrage, de l'écoute de soi et de ses limites. Moi qui est souvent été très centré sur le mental, le séparant du reste, je réapprends ainsi à capter les signaux de mon corps et à les considérer. Et ça me donne envie de bouger.
Entre ces deux performances publiques, j'ai également pu faire évoluer mon personnage scénique, allant de représentations burlesques à un personnage plus sérieux et une trame plus écrite, mettant en scène la chorégraphie d'un parcours de vie, de la naissance à la mort, et différents rapports au corps : des scènes brusques et agitées entrainant une accélération du rythme cardiaque sur une musique technoïde, à des scènes douces et apaisées, le ralentissant.
D'un point de vue plus personnel, ce projet me permet un véritable recentrement sur la question du corps, du bien-être, de l'ancrage, de l'écoute de soi et de ses limites. Moi qui est souvent été très centré sur le mental, le séparant du reste, je réapprends ainsi à capter les signaux de mon corps et à les considérer. Et ça me donne envie de bouger.
LES PERSPECTIVES DE L’ESCARGOT
MARCHES ARTISTIQUES DANS LA METROPOLE DE GRENOBLE
Un projet porté par le Collectif Fusées, sous la direction artistique de Pascal Auclair et Marielle Imbert.

Entre spectacle, marche à pied et création sonore, en 2022, je suis devenu complice du collectif Fusées.
Les Perspectives de l’escargot, c’est une série de créations au long cours qui s’étalent de 2020 à 2030. Ce sont 4 sentiers artistiques (jaune, bleu, rouge et orange) qui parcourent la métropole, dialoguant entre plaine et massifs. Chaque sentier prend la forme d’une boucle hélicoïdale et se compose de 20 à 30 étapes. Les étapes sont plus ou moins longues, adaptées aux rythmes et envies de chacun·e et sont accessibles en transport en commun. Chaque étape est une randonnée-spectacle, une création co-construite avec des artistes, des habitant·e·s etdes acteur·rice·s du territoire.
Pour en savoir plus
Les petits rendez-vous du circuit court, 10 décembre 2022
Installation - Ateliers - Balades artistiques au Marché d'intérêt national de Grenoble pour le Grand Rendez-vous, évènement de cloture de Grenoble Capitale Verte de l'Europe 2022. Avec Simon Pochet et Leila Bouchaud, Pascal Auclair et Marielle Imbert.Une installation de feuilles mortes, casque sur les oreilles, à pas d’escargots..
Puis un parcours de 30 minutes autour du MIN. On va chercher des endroits où l’on tend l’oreille, où on voudrait rester plus longtemps… Les feuilles mortes se ramassent à la pelle. L’escargot va à son rythme. On apprécie le temps qui passe et on sollicite notre imagination..


Gagnantes aux césars, 8 octobre 2022
Dans le cadre du Festival Ouverture Exceptionnelle 2022, avec Marielle Imbert, Simon Pochet et Pascal Auclair. Création soutenue par la Métropole de Grenoble, Isère le Département, la Ville de Grenoble et le Fond de développement de la vie associative.Le samedi 8 octobre, dans le cadre du festival Ouverture Exceptionnelle nous vous proposions une nouvelle randonnée-spectacle mêlant vidéos et créations sonores ! Des dernières heures avant la naissance, aux premières heures de vie... Une quarantaine de participants étaient réunis pour (re)vivre avec nous l'épopée de la naissance !




Photos : Leila Bouchaud, collectif Fusées
Le canal et les secrets, 16 juillet 2022
Avec Simon Pochet et Pascal Auclair.Quelques volontaires se sont prêtés au jeu pour venir faire ce parcours entre Quaix-en-Chartreuse et Saint-Égrève, le long du canal des usiniers. Le temps d'un après-midi nous avons échangé et testé ensemble cette étape encore en construction (et même partagé quelques secrets..) ! Et chacun promène sa barque..
Ces temps de création partagée et de repérages collectifs sont au cœur des Perspectives de l'Escargot et de nos méthodes de création. Les participant·e·s de tous âges prennent part à une expérience artistique en amenant leur sensibilité, leurs regards et leurs savoir-faire.
FORÊT MÉTROPOLITAINE
Réalisée en collaboration avec Alexandra Serrano (artiste photographe) dans le cadre de la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris année 4 (2020-2021), portée par le CNAP, Centre National des Arts Plastiques et les Ateliers Médicis.Œuvre photographique et sonore intégrée au Fonds National d’Art Contemporain (FNAC)
Lien pour télécharger le dossier d’exposition.

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L’installation
Forêt métropolitaine est le résultat d’une enquête artistique sur
l’histoire, la mémoire et l’avenir d’un lieu à l’identité particulière :
la plaine de Pierrelaye-Bessancourt située dans le département du Val
d’Oise, à 25 kilomètres au nord-ouest de Paris. Ancienne plaine
maraîchère et zone d’épandage des eaux usées de la capitale, aujourd’hui
fortement polluée aux métaux lourds, la plaine accueille depuis
novembre 2019 une immense opération de reforestation, soit 1 million
d’arbres plantés à l’horizon 2030.
Ce projet de création dresse un état des lieux subjectif de ce territoire, évoquant ses multiples temporalités à travers une réappropriation plastique et sonore du terrain. Le dialogue entre photographie et phonographie cherche à exprimer une expérience paysagère, obtenue par une série d’actions qui entrent en interaction avec le paysage et ses habitants, laissant libre expression aux lieux et aux vivants.
S’appuyant sur les rapports sanitaires de la Direction Départementale Territoriale du Val-d’Oise, et sur les coordonnées GPS de différents prélèvements signalant la pollution des sols, Alexandra Serrano et Simon Pochet ont arpenté la plaine pour y collecter images et sons.
Ce projet de création dresse un état des lieux subjectif de ce territoire, évoquant ses multiples temporalités à travers une réappropriation plastique et sonore du terrain. Le dialogue entre photographie et phonographie cherche à exprimer une expérience paysagère, obtenue par une série d’actions qui entrent en interaction avec le paysage et ses habitants, laissant libre expression aux lieux et aux vivants.
S’appuyant sur les rapports sanitaires de la Direction Départementale Territoriale du Val-d’Oise, et sur les coordonnées GPS de différents prélèvements signalant la pollution des sols, Alexandra Serrano et Simon Pochet ont arpenté la plaine pour y collecter images et sons.




Une publication autour de notre projet Forêt métropolitaine dans un tiré-à-part publié dans le dernier numéro du magazine Fisheye (n°45).


ASSOCIATIONS ET COLLECTIFS